Atari Jaguar - Noir

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Atari Jaguar
La Jaguar est une console maudite, le vilain petit canard de la guerre des 32/64 bits. Un échec à la hauteur des espoirs que le projet avait suscités. Son histoire marque un virage dans l’industrie des consoles, la fin d’une époque et de certaines méthodes commerciales. On peut même dire qu’Atari est (semi) mort de n’avoir pas senti cette évolution. Le lancement de cette console, mal préparé, essentiellement basé sur l’esbroufe et l’effet d’annonce plutôt que sur le concret, en est la meilleure preuve. 

Tout commence en 1989. Des rumeurs prétendent qu’une console 16/32-bits nommée Panther est à l’étude chez Atari, sous la direction de Richard Miller, un ancien de Sinclair. Elle doit être équipée d’un processeur Motorola MC68000 cadencé à 16 Mhz, que l’on trouve déjà sur les micros Atari Mega ST (et sur la Sega Megadrive, dans moult bornes d'arcade, les premiers Mac et les premiers Amiga, à des fréquences diverses), d’un co-processeur spécialement développé pour l’occasion nommé Panther, ainsi que d’un processeur sonore Ensoniq de type Otis, utilisant 32 canaux stéréo. La Panther est supposée afficher 8192 couleurs simultanément sur une palette de 262144 couleurs, et peut animer 65535 sprites de toutes tailles en même temps. A l’époque c’est sur ses bases que se définit la puissance d’une console de jeux, la 3d n’étant pas encore d’actualité. Jeff Minter, légendaire game designer, se montre très intéressé par le projet et annonce qu’il y participera.

Un prototype de Panther.
A partir de 1991, comme c’est parfois le cas durant les prémices de l’apparition d’une nouvelle console, des rumeurs prétendent qu’un projet concurrent est également à l’étude chez Atari, la Jaguar, supposée donner à Atari une longueur d’avance technologique sur ses concurrents. En réalité, la Jaguar est née sur les cendres du projet de console Konix Multisystem (voir cet article) : les Anglais Martin Brennan et John Mathieson de la société Flare Technologies, qui avaient conçu cette dernière, ont été contactés pour épauler l'équipe de Richard Miller sur le projet Panther. Convaincus que les jeux 3d allaient rapidement s'imposer ils l'ont persuadé, ainsi qu'Atari, de passer à architecture 32/64-bits.

En 1993, la nouvelle est officielle : Atari abandonne le projet Panther et se concentre sur la Jaguar. Au mois d’août, au CES de Chicago, le félin est dévoilé et fait forte impression, au grand dam de Trip Hawkins dont le système 3DO est, sur le papier, moins alléchant. De nombreux développeurs se montrent intéressés par cette nouvelle console, et chez Atari on renoue avec l’optimisme. 

Une fois son hardware finalisé, la Jaguar est fabriquée en série chez IBM, qui s’est associé pour l’occasion à Atari moyennant un contrat de 500 millions de $, et s’occupe aussi bien de la fabrication des consoles que du packaging et de la distribution. C’est pour le géant américain la première tentative d’introduction du marché des consoles de jeux via un produit d’une autre entreprise. Les unités sont produites dans l’usine new-yorkaise d’IBM, et à partir de l’été 94 à Colorado Springs par la société Comptronix. Cybermorph est le premier jeu Jaguar, et celui avec lequel la console était livrée. Comparable à Star Fox sur Super NES, il est développé par Attention to Details, qui avait travaillé sur le projet de console Konix. Mais c'est probablement, à l'origine, un jeu pour le hardware Panther.
La sortie de la Jaguar est annoncée pour octobre 93, et les pré-commandes affluent. Toutefois, Atari envisage de ne sortir la console que sur San Francisco et New York, dans un premier temps, avec une fabrication limitée à 50.000 exemplaires. Durant les mois qui suivent, les commandes s’avèrent si massives qu’Atari va finalement repousser la sortie d’un mois, le temps de fabriquer les stocks nécessaires. Le 15 novembre, la console sort officiellement aux USA, mais, selon certaines rumeurs, seulement 20.000 exemplaires ont été manufacturés et certains acheteurs vont devoir attendre de longs mois leur machine. La Jaguar est vendue 250$, livrée avec un joypad et le jeu Cybermorph.

Il est évident qu’Atari, après des années de vaches maigres ponctuées par les échecs successifs de la 5200, de la 7800, de l’Atari XGES et, dans une moindre mesure, de la Lynx, n’est pas préparé à faire face à une demande massive pour un de ces produits. Les errements qui vont ponctuer la sortie de la Jaguar, aussi bien dans la production du hardware que dans le développements des premiers jeux, vont sceller son destin. 

Un coup d’œil sur les spécifications techniques de la Jaguar révèle que ce n’est pas vraiment une 64-bits, contrairementà ce que prétendait son constructeur. Elle est basée sur 5 processeurs et 3 chips, les deux premiers étant baptisés Tom et Jerry (fabriqués par Toshiba), et le troisième révélant un classique MC68000 cadencé à 13,295 Mhz.
- La partie Tom contient le processeur graphique, l’object processor (qui gère entre autres les sprites), et le blitter (processeur d’accélération de l’affichage).
- La partie Jerry contient le processeur sonore (son digital qualité CD, nombre de voies quasi-illimité).

Si les chips Tom et Jerry sont effectivement des 32/64-bits, le 16-bitsMC68000 fait pour le moins tâche en 1994. Mais selon certains sa présence ne se justifie que par le portage des jeux développés à l'origine pour le projet Panther. Les résolutions vidéo affichables dépendent du système vidéo du téléviseur sur lequel est branché la console (PAL, SECAM ou NTSC), mais peuvent avoisiner les 640x480, en couleurs 24-bits. La RAM est de 2 Mo et la console est équipée d’origine d’un port cartouche pour les jeux, bien qu’un lecteur de CD-ROM soit prévu pour plus tard. Deux contrôleurs peuvent être branchés (1 seul fourni en série) : il s’agit de joypads à 3 boutons de tirs, munis d’un pavé de 12 boutons de fonctions. Quant aux jeux, ils utilisent le support cartouche, ce qui en 1993 n'est pas encore considéré comme une erreur stratégique. 

Raiden et Dino Dudes.
A sa sortie, la Jaguar ne dispose que de 3 jeux : Cybermorph, Raiden et Humans (ou Dino Dudes). Il s’agit en fait de titres Panther qui ont été portés sur Jaguar. Il faudra attendre juin 94 pour voir enfin apparaître un hit potentiel : Tempest 2000, nouvelle version développée par Jeff Minter d'un hit d'Atari sorti en salles d’arcade en 1981. Même si ses graphismes d'inspiration rétro ne mettent pas en évidence les capacités de la console, le jeu fait l’objet d’excellentes critiques et redonne de l’espoir aux possesseurs de Jaguar, ainsi qu’à Atari. Dans la foulée sortiront Alien vs. Predator, un FPS génial dont la version Jaguar est considérée comme la meilleure, et une bonne conversion de Doom

Atari Jaguar - Noir

  • Couleur : Noir
  • Capacité de stockage : 0 Go
  • Modèle : Atari Jaguar
  • Nombre de manettes : 1
  • Jeu additionnel : N/A
  • Type de console : Console de salon
  • Product type : Refurbished
  • Édition : N/A
  • Marque : Atari
  • Poids : 1050 g

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