Ergonomie et design : un esthétisme waouh qui permet une utilisation simplifiée
Avec leurs écran imposants (respectivement de 5,8 pouces et 6,2 pouces), les Samsung Galaxy S8 et S8+ furent à l’époque les précurseurs d’une prouesse technique. La principale innovation repose bien sûr sur les bords d’écrans courbés du S8+, une spécificité d’ordinaire associée aux Samsung Edge. Si on associe ces courbures à l’infinity display, le design du Samsung S8+ suffit à affirmer une différence notable avec les modèles plus anciens. Une différence qui se constate lors de la manipulation du téléphone et du ressenti.
Recouvrant 87 % de la face avant du téléphone, l’écran infinity donne presque l’illusion d’un smartphone sans bords. Ce qui est d’ailleurs l’effet recherché et est mis en avant par la marque. Quels avantages ? L’impression de ne plus tenir un téléphone avec tout son attirail, mais juste un écran. Une sensation se rapprochant de l’écran virtuel ou transparent.
Un choix radical donc pour l’écran, qui en plus de produire un effet bœuf, a un réel impact sur l’ergonomie du téléphone. En effet, la courbure du S8+ n’est pas qu’esthétique, puisqu’elle permet de manipuler ce grand écran beaucoup plus aisément que s’il avait été plat. Il permet aussi une amélioration de la gestion du multitâches.
En revanche, si tous les modèles précédents de la gamme Galaxy avaient un bouton physique à l’avant du téléphone, celui-ci n’a pas résisté à cet écran qui s’étend à l’infini. Le bouton « Home » se retrouve donc non plus à l’avant du téléphone, mais à l’arrière, accompagné de son fidèle ami : le capteur d’empreintes digitales. Une mauvaise note qui nuit considérablement à la praticité de ce smartphone haut de gamme. D’autant plus, que son emplacement sur le côté n’est pas des plus pratiques, dans la mesure où il ne s’adapte que très peu à la position du doigt. Malgré tout, Samsung a inclus sur ce modèle d’autres méthodes de déverrouillage, comme la reconnaissance faciale ou le capteur d’iris.
L’écran et l’affichage du Galaxy S8+ et de toute la gamme de la marque Sud-coréenne, n’ont rien à envier aux smartphones iOS. Grâce à sa technologie Amoled, dont elle seule a le secret, l’écran du S8+ offre un certain confort pour les yeux. C’est sans grâce au contraste infini et au temps de rémanence très court. Le taux de réflexion lumineuse de la dalle de 10 % est lui aussi assez agréable (la luminosité est globalement bonne).
Comme la plupart des modèles de la marque, le S8+ est équipé de quatre modes de gestion de couleurs : Adaptatif, Cinéma, Photo et Basique. Tout dépend des goûts de tout un chacun, mais le mode Basique suffit largement à obtenir une colométrie relativement équilibrée. Il est aussi possible de choisir 3 définitions pour l’écran : 2220 x 1080 px ou full HD+, 1440 x 1080 px ou HD+ et 2560 x 1440 px (WQHD+). La différence entre les différentes résolutions n’est pas toujours perceptible au premier coup d’œil et pour utilisation ordinaire de l’appareil, la configuration d’usine soit le FHD+, devrait amplement suffire.
Si vous cherchez un écran plus grand, jetez un oeil aux Galaxy Note.
Avec un capteur photo de 12 Mégapixels (et 8 Mpx pour la caméra frontale), la qualité des images du Galaxy S8 Plus est à la hauteur des attentes, notamment grâce à une bonne gestion du bruit, que ce soit pour des paysages, des portraits avec le capteur frontal ou des selfies. Une performance à saluer, surtout quand on constate l’absence d’un double capteur. Par contre, vous ne trouverez pas de fonctions comme le zoom optique ou d'ultra grand-angle sur ce téléphone. Certains utilisateurs ont également relevé des bugs avec l’autofocus.
Petit point faible du Galaxy S8+ en matière de qualité photo : la colorimétrie. Une imperfection qui perdure sur les modèles de la gamme. Le respect des couleurs est légèrement meilleur par rapport au S7, mais si on veut obtenir un résultat un peu plus satisfaisant, quelques manipulations ou le mode manuel sont de rigueur.
Et comme ça peut être pertinent de le relever, surtout quand on regarde les iPhone : ce modèle à bien une prise Jack, pas besoin d’adaptateur pour brancher son casque ou ses écouteurs.