Back Market utilise des cookies permettant la navigation sur son site. Back Market et ses partenaires utilisent des cookies permettant de mesurer le trafic et d’afficher des contenus et des publicités personnalisés et non génériques. En gros, c’est comme si on vous proposait des cookies moelleux au chocolat au lieu de vieux biscuits aux raisins secs.
Vous pouvez modifier vos préférences à tout moment en accédant à "Cookies" au bas de n’importe quelle page. En savoir plus sur ces Cookies
Mis à jour le 2 avril 2025
2 avril 2025
6 mins de lecture
Équipe de Communication de Back Market
L’étude « Les Français et la Fast Tech » réalisée pour Back Market, est destinée à comprendre et analyser les perceptions des Français sur l’impact environnemental des produits high-tech et leurs pratiques en matière de produits électroniques.
Dans une actualité nationale tendue et un contexte international incertain, les préoccupations à l’égard des sujets économiques et géopolitiques sont plus que jamais exacerbées. Huit Français sur 10 se disent inquiets concernant l’évolution du pouvoir d’achat (81%) et autant s’agissant de la situation géopolitique (80%). Si ces enjeux dominent, les sujets écologiques n’en demeurent pas moins sources de stress, plus de 7 Français sur 10 reconnaissant que le changement climatique est synonyme d’inquiétude (71%), tout comme la surconsommation et ses effets sur l’environnement (72%). Si ces appréhensions sont plus fortes parmi certaines sous-catégories de la population, on observe néanmoins qu’elles sont présentes chez tous les Français.
Les moins de 35 ans déclarent plus souvent être préoccupés par les enjeux environnementaux, que ce soit la surconsommation (77%), ou bien le changement climatique (76%). Toutefois, les craintes sont également bien réelles parmi les seniors (respectivement 69% et 67% parmi les 50 ans et plus).
Les catégories populaires s’inquiètent encore plus que la moyenne de l’évolution de leur pouvoir d’achat (87%), mais les catégories les plus aisées se montrent aussi vigilantes (78%).
Selon les Français, les secteurs ayant le plus d’impact sur l’environnement sont l’industrie pétrolière, électrique et gazière (81%) et le transport routier et maritime (75%). L’aviation (69%), l’industrie chimique et pharmaceutique (68%), l’industrie textile (67%) et celle agro-alimentaire (65%) sont également des secteurs ayant un impact fort sur l’environnement pour près de deux Français sur trois. Enfin, le secteur de la construction (55%) et le secteur bancaire (48%) sont considérés comme négatifs pour l’environnement par un répondant sur deux.
Les Français ne sont par ailleurs pas dupes quant aux conséquences néfastes du secteur technologique sur l’environnement. Interrogés sur une série de cinq affirmations concernant les effets des produits électroniques sur l’environnement, plus des trois quarts ont su donner des réponses justes (74% au moins 3 réponses correctes).
Deux Français sur trois déclarent savoir que l’industrie tech émet plus d’émission mondiale de CO2 à l’échelle mondiale que le secteur aérien (66% - rappelons que le secteur aérien est identifié par les interviewés comme le troisième le plus polluant).
En revanche, certaines idées reçues persistent : 59% des Français pensent à tort que la fabrication d’un ordinateur portable consomme plus d’eau que la consommation annuelle moyenne d’un foyer.
Les plus diplômés (titulaires a minima d’un Bac+2) et les catégories socio-professionnelles dites supérieures ont davantage connaissance des enjeux concernant le secteur high tech sur l’environnement (respectivement 81% et 83% donnent au moins 3 bonnes réponses).
Malgré ces inquiétudes, plus de la moitié des Français restent optimistes, estimant qu’il n’est pas trop tard pour inverser les effets environnementaux de la surconsommation technologique (55%).
Conscients de l’impact de la fast tech sur l’environnement et croyant dans la possibilité de renverser la tendance, les Français identifient des pistes pour endiguer le phénomène.
En premier lieu, ils transforment progressivement leurs pratiques de consommation : alors qu’ils sont près d’un sur 5 à avoir déjà regretté un achat high-tech impulsif, sans réfléchir à son impact environnemental (21%), ils sont nombreux à ne plus vouloir commettre cette même erreur : plus de la moitié des Français choisissent leurs appareils électroniques en tenant compte de leur impact environnemental (54%).
En cela, le reconditionnement se pose comme une solution bienvenue : 84% jugent en effet efficace le reconditionnement des produits high tech pour limiter la surconsommation et la pollution. De fait, ils sont une large majorité à affirmer savoir que l’achat d’un smartphone reconditionné génère environ neuf moins de gaz à effet de serre qu’un modèle neuf (78%).
En pratique, près d’un Français sur deux déclare avoir déjà acheté un appareil reconditionné (smartphone, tablette, ordinateurs - 48%), ou réparé lui-même un appareil électronique (45%). Dans ce même esprit, plus de trois Français sur quatre ont déjà prolongé la durée de vie d’un de leurs appareils en changeant une pièce (78%). Toutefois, ils sont toujours près de la moitié à déclarer préférer acheter un appareil neuf plutôt que le faire réparer (45%), signe qu’il existe encore une marge de manœuvre pour transformer les mentalités et par extension les pratiques de consommation.
Les moins de 35 ans sont plus nombreux à avoir déjà acheté un appareil reconditionné comme un smartphone, une tablette ou encore un ordinateur (59%) que leurs ainés, même si ces derniers sont tout de même 41% à se dire concernés.
In fine, en dépit d’habitudes ayant la peau dure, les Français accueillent positivement l’idée de mesures réglementaires visant à allonger la durée de vie des équipements (et par conséquent les aidant à adopter les bons gestes). Si la législation obligeait les fabricants à garantir la réparabilité des appareils tech grâce à des pièces détachées accessibles à un prix abordable, à assurer les mises à jour logicielles et à permettre leur reconditionnement pendant 10 ans, la quasi-totalité des Français se déclareraient prêts à conserver leurs appareils électronique plus longtemps (94%).
Les Français évoquent différentes pratiques visant à donner une deuxième vie à leurs appareils électroniques :
Le don : sept répondants sur dix déclarent avoir déjà donné un appareil inutilisé à un proche ou une organisation (71%) ;
La vente ou le troc entre particuliers : plus de la moitié avoir déjà échangé ou vendu un ancien appareil électronique (51%, 68% parmi les moins de 35 ans) ;
Le recyclage : Le recyclage de ses appareils électroniques n’est pas rare, même s’il semble que les Français ne soient pas pleinement conscients des impacts de cette pratique. Seuls 31% des répondants savent qu’un smartphone recyclé ne permet pas de récupérer la quasi-totalité de ses composants. Aujourd’hui, 70% des Français déclarent avoir déjà rapporté à un point de recyclage ou à un opérateur lorsqu’il était en fin de vie.
Les Français sont préoccupés par des thématiques économiques, géopolitiques mais aussi environnementales. Ils se veulent ainsi conscients de l'impact de la fast tech et souhaitent adopter des pratiques de consommation plus durables.
La conscience environnementale et la volonté d'adopter des pratiques durables sont en progression mais une partie significative des Français préfère encore acheter du neuf plutôt que de faire réparer leurs appareils.
Toutefois, les Français adoptent des pratiques plus durables comme le reconditionnement et la réparation d'appareils électroniques, en particulier les plus jeunes.
La quasi-totalité de Français se déclarent favorables à des mesures réglementaires visant à encourager la réparabilité et la prolongation de la durée de vie des appareils électroniques.
-----------------------------------------------------
Note méthodologique
Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 128 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview).
Les interviews ont été réalisées du 2 au 3 avril 2025.
Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage OpinionWay pour Back Market » et aucune reprise de l’enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.
OpinionWay rappelle par ailleurs que les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d'incertitude : 1,4 à 3,1 points au plus pour un échantillon de 1000 répondants.
OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.