À l’approche de la fin du support Windows 10, près de 400 millions de PC risquent d’être mis sur la touche alors qu’ils sont encore en parfait état de marche. Cette actualité, symbole extrême de la Fast Tech, cristallise un phénomène déjà vécu au quotidien par la majorité des Français : l’obsolescence programmée. Microsoft a bien annoncé une année supplémentaire de support pour Windows 10 en Europe, mais cette mesure ne fait que repousser une échéance inévitable. D’après une nouvelle étude exclusive OpinionWay pour Back Market, 60% des Français ont déjà été contraints de délaisser un appareil encore fonctionnel, simplement parce qu’il ne pouvait plus être mis à jour. Zoom sur le véritable impact de cette décision.
L’obsolescence programmée : une réalité vécue par la majorité des Français
L’étude révèle une réalité frappante : l'obsolescence programmée s’impose désormais comme une réalité incontournable du quotidien des Français.
2 sur 3 d’entre eux ont déjà été confrontés à l’obsolescence logicielle ou matérielle
33 % avouent même avoir déjà jeté un appareil car il ne pouvait pas recevoir de mise à jour (un chiffre qui atteint 40 % chez les 18-24 ans !)
Et les conséquences de l’obsolescence programmée se font déjà sentir : 62% des utilisateurs ont dû racheter des accessoires devenus incompatibles. Un phénomène qui va ainsi s'accélérer avec l’arrêt du support Windows 10, qui condamne jusqu’à 400 millions de PC dans le monde. Une situation qui exposera de nombreux foyers, écoles, associations et entreprises au risque de se retrouver privés d’outils numériques essentiels, accentuant la fracture numérique et la production de déchets électroniques.
Face à une telle spirale technologique, les Français ne semblent plus prêts à payer les pots cassés : 79 % affirment continuer d’utiliser leur matériel même sans mise à jour, refusant de se plier à la logique imposée par les fabricants.
Des Français lucides sur les conséquences… et des clivages générationnels
Loin d’être un simple concept technique, l’obsolescence programmée semble enfin ne plus être un angle mort pour l’opinion publique en France. Et pour les Français, ses conséquences sur l’empreinte écologique et le budget des ménages sont sans appel :
62 % d'entre eux considèrent l’augmentation des déchets électroniques (e-waste) comme l’une des principales conséquences de ce modèle.
Très lucides sur l’emprise de l’industrie, 72 % voient l’obsolescence programmée comme une incitation à la surconsommation - un chiffre qui varie fortement selon les générations : seulement 55 % chez les 18-24 ans contre 83 % chez les 65 ans et plus
Près d’un tiers (30%) estime que ce type de pratique entraîne chez eux une perte de confiance et un sentiment de dépendance de taille vis-à-vis des marques.
Sans équivoque, 83 % des Français désignent les fabricants comme responsables, loin devant les éditeurs de logiciels, cités par plus d’un Français sur 2 (55%).
Les Français prêts à reprendre la main sur leur tech
L’obsolescence programmée imposée par l’industrie pousse les Français à vouloir reprendre le contrôle de leurs appareils et s’affranchir du cycle du tout-jetable. Ils ne réclament pas de miracles technologiques, mais des engagements forts et concrets, et leurs priorités sont claires :
95 % réclament l’instauration effective d’un “véritable” droit à la réparation,
96 % des Français attendent des fabricants qu’ils s’engagent concrètement pour faire de la fabrication de produits durables la norme.
77 % privilégient déjà au quotidien la réparation plutôt que le remplacement,
84 % des Français sont prêts à adopter un appareil jugé “obsolète”, tant qu’il fonctionne encore et/ou qu’il existe des alternatives pour le faire durer.
Des chiffres révélateurs d’une véritable tendance de fond : les Français ont à cœur de prolonger la durée de vie de leurs équipements, et avoir accès à des solutions concrètes, comme la réparation ou le reconditionné, est désormais indispensable. Ces alternatives suscitent aujourd’hui un intérêt croissant, de plus en plus de Français se déclarant prêts à les adopter pour limiter le gaspillage et préserver leur pouvoir d’achat.
L’exemple de Windows 10 est le révélateur d’un système à bout de souffle : les Français ne veulent plus être captifs d’un modèle qui les oblige à jeter ce qui fonctionne encore. Ils attendent des solutions simples, concrètes et accessibles pour prolonger la vie de leurs appareils. Rendre la réparation et le reconditionné accessibles à tous est la clé pour inscrire la technologie dans la durée et l’intérêt général. Les citoyens attendent désormais que l’industrie et les pouvoirs publics accompagnent ce mouvement,
déclare Charlotte Souleau, directrice générale de Back Market France.
La tech durable devient réalité : Back Market crée la catégorie “Obsolète” En réaction à ce non-sens technologique, Back Market réaffirme son engagement contre l’obsolescence programmée en transformant le succès de la box « l’ordinateur obsolète » en une catégorie à part entière d’ici la fin de l’année. Chaque PC reconditionné proposé sur la plateforme sera sécurisé, préconfiguré et accompagné de tutoriels pratiques, afin de permettre à tous de prolonger facilement la vie de leur appareil et sécuriser leurs données. L’objectif : démontrer ainsi qu’un ordinateur ne devient pas “obsolète” lorsqu’il ne reçoit plus de mises à jour ! |
Note : Etude OpinionWay pour Back Market réalisée par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI, auprès d’un échantillon de 1 030 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, du 17 au 18 septembre 2025. Toute citation de l’étude, même partielle, doit impérativement inclure la mention : « Sondage OpinionWay pour Back Market ». Il est interdit de dissocier tout ou partie des résultats de cette attribution.
À propos de Back Market
Lancée en 2014 par Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute et Quentin Le Brouster, Back Market est la première place de marché permettant au grand public d’acheter des milliers de produits électriques et électroniques reconditionnés par des professionnels vérifiés. L’entreprise, devenue B Corp en avril 2023, est désormais présente dans 17 pays et compte 700 salariés répartis dans ses 7 bureaux : Paris, Bordeaux, New-York, Berlin, Barcelone, Londres et Tokyo.
Contact Presse
Agence Monet - backmarketrp@monet-rp.com