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Mis à jour le 16 avril 2025
16 avril 2025
4 mins de lecture
Équipe de Communication de Back Market
À l’occasion du Mois de la Terre 2025, Back Market a mené une vaste enquête auprès de près de 10 000 clients répartis dans cinq pays : la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. L’objectif ? Comprendre comment nos habitudes technologiques se croisent avec les enjeux environnementaux. Le résultat : un aperçu riche et nuancé des comportements numériques, de la conscience climatique et de la volonté (ou de la réticence) à changer. Et s’il y a bien un pays qui se distingue par sa prise de conscience et son engagement, c’est la France.
Premier enseignement de l’étude : la préoccupation face à la crise climatique est quasi universelle. En France, elle frôle l’unanimité : 90 % des répondants déclarent se sentir concernés par le changement climatique, soit plus que leurs voisins européens (Allemagne 86 %, Royaume-Uni 85 %, Espagne 84 %) ou les États-Unis (80 %).
La France se distingue aussi par une meilleure connaissance de l’impact environnemental de la tech. Plus d’un Français sur deux (51 %) identifie la fabrication comme l’étape la plus polluante du cycle de vie d’un appareil, contre seulement 33 % aux États-Unis. Cette compréhension est cruciale : produire un seul smartphone nécessite en moyenne 267 kg de matières premières et 89 000 litres d’eau (source : ADEME).
Les Français se révèlent être les champions de la durabilité : 87 % déclarent conserver leur smartphone plus de trois ans. Mais cette longévité est parfois subie : près de la moitié ont remplacé leur appareil parce qu’il ne fonctionnait plus, et non par souci écologique.
Pourtant, comme le souligne le Rapport d’impact 2024 de Back Market, 70 % des appareils repris en France sont encore techniquement fonctionnels. Une simple rayure ou une compatibilité logicielle dépassée suffit souvent à les reléguer au placard.
Or, prolonger la durée de vie d’un appareil peut faire une vraie différence. Garder un iPhone 13 pendant cinq ans au lieu de deux ans et demi, en changeant uniquement la batterie, permet de réduire de 49 % ses émissions annuelles de CO2. À l’échelle mondiale, cela représenterait jusqu’à 15,6 millions de tonnes de CO2 évitées chaque année (calcul basé sur les données ADEME, Apple Product Environmental Reports et Fairphone LCA).
Plus de 80% des répondants français ont déjà envisagé de réparer un appareil. Mais seuls 49% sont effectivement passés à l’action. Le manque de connaissances techniques ou de ressources reste un frein majeur.
Autre constat : peu de personnes connaissent le mouvement du Droit à la Réparation, qui milite pour un meilleur accès aux pièces détachées et aux manuels de réparation et lutte contre l’obsolescence programmée. Ce mouvement gagne pourtant du terrain, en Europe et dans le monde, porté notamment par Back Market et ses partenaires comme iFixit.
Lorsqu’une réparation n’est pas possible, le choix du reconditionné s’impose comme une alternative responsable. Acheter un appareil reconditionné permet de réduire jusqu’à 92 % les émissions de gaz à effet de serre, 91 % l’extraction de ressources et 89 % la production de déchets électroniques par rapport à un produit neuf (source : ADEME).
En France, 41 % des sondés pensent que leurs anciens appareils dorment dans un tiroir. Et ils ont raison. Selon le WEEE Forum, 5,3 milliards de téléphones sont devenus déchets électroniques en 2022 — pour la plupart, sans être recyclés ni revendus.
Pire : selon l’UNITAR, seulement 22,3 % des e-déchets sont collectés et recyclés correctement dans le monde. Le reste finit en décharge, est exporté illégalement ou continue d’hiberner chez les particuliers.
Des solutions existent : la reprise, le reconditionné, ou encore la revente. En 2024, Back Market a reversé plus de35 millions d’euros aux Français via son service de reprise.
L’étude révèle un désir global d’agir, mais aussi des lacunes en matière d’information, d’accès et de confiance. La France, où le reconditionné prend une plus grande place dans les habitudes de consommation, peut jouer un rôle moteur dans cette transition.
Back Market y contribue activement, à travers l’innovation (laboratoire de qualité, grade premium), la pédagogie (campagnes contre le fast tech) et des partenariats stratégiques (Bouygues Telecom, Emmaüs Connect, CFA Ducretet). Une économie plus circulaire est possible, à condition d’y croire et d’agir collectivement.
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Méthodologie
Le sondage Earth Month 2025 a été réalisé en mars 2025 par Back Market via Typeform, auprès d’environ 2 000 clients dans chacun des cinq pays étudiés : France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis. L’échantillon total avoisine les 10 000 répondants.
Les 17 questions portaient sur la perception du changement climatique, les habitudes de consommation tech, la réparation, les déchets électroniques et l’économie circulaire. Les résultats ont été analysés par les équipes relations publiques et user research de Back Market, en croisant les réponses avec les chiffres de l’ADEME et du Rapport d’impact 2024 de Back Market.